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Da Vinci Code : trop de médiatisationmardi 31 octobre 2006, par Carmody Da Vinci Code : trop de médiatisation
Les mythiques Templiers, le Louvre, le Saint-Graal, Westminster, l’Opus Dei, autant de noms connus de nos oreilles. Un conservateur assassiné, des pictogrammes étranges, 2 personnages qui se heurtent à des énigmes et symboles codés tout en étant poursuivi par la police et l’Opus Dei. Et soudain la question-choc : Jésus a-t-il eu une épouse ? Et si toute la religion catholique reposait sur un énorme mensonge ? Et si l’Eglise était prête à tuer sans discernement pour garder son pouvoir ? Autant de questions surprenantes qui trouvent leur réponse dans ce fascinant thriller : Da Vinci Code.
Je lis minimum 2 livres par mois et pourtant j’étais passé à côté de ce livre. Quand on a commencé à en parler, je m’y suis intéressé et ai envisagé de l’acheter. Mais mon père me prit de cours et me l’offrit peu de temps après pour Noël : une très belle version de luxe avec images des lieux et tableaux cités dans le livre. En une nuit, c’était bouclé (oui j’ai tendance à ne pas m’arrêter quand un livre me plaît, même si j’ai cours le lendemain). Je me souviens encore du moment où je lis la dernière ligne. J’ai contemplé un moment ce point final et me suis exclamé tout haut « c’est tout ? » Que voulais-je dire par là ? Ma foi que j’ai été un peu déçu par ce livre dont on avait un tel battage médiatique. Avec tout ce que j’avais entendu dessus, je m’attendais à lire le chef d’œuvre du XXIème siècle, un livre exceptionnel que je relirais régulièrement, un livre qui m’arracherait des superlatifs en rafale. Et pourtant non. Certes, c’est un très bon livre, on ne peut pas dire le contraire : il fait sûrement partie du haut du classement. Mais je n’ai pu m’empêcher d’être déçu par rapport à ce qu’on m’avait vanté. Après quelques renseignements avec des amis littéraires, il s’est avéré que nous sommes arrivés à la même conclusion. Et aussi à la même réaction : pester contre ces médias qui nous manipulent comme des pantins. Bref, tout ca pour dire que quelque soit l’excellence d’un livre, trop de louanges finit par tuer le livre. Sans tout ce plan médiatique, j’aurai sûrement apprécié pleinement ce livre. Au final, mon plaisir a été gâché à moitié. Médias, merci de vous abstenir la prochaine fois. Journalement vôtre, Carmody Répondre à cet article2 Messages de forum |